Les Nouveaux Changements des Salaires au Maroc en 2025 : Ce Qu’il Faut Savoir
À partir de janvier 2025, le paysage des salaires et de la fiscalité au Maroc connaît des changements majeurs, en lien avec les nouvelles réglementations adoptées. Ces modifications visent à alléger les charges fiscales pour les contribuables et à améliorer le pouvoir d’achat des citoyens, tout en renforçant la transparence dans la gestion des salaires. Voici un récapitulatif des principales mesures à connaître et leur impact sur les employeurs et employés.
1. Augmentation du Seuil d'Exonération
L’une des principales mesures concerne l’augmentation du seuil de revenu exonéré. Ce seuil passe de 30 000 dirhams à 40 000 dirhams par an. Cela signifie que les salaires annuels inférieurs ou égaux à 40 000 dirhams ne seront plus soumis à l’impôt sur le revenu (IR). Cette mesure bénéficie directement aux salariés ayant des revenus modestes et constitue un soutien à leur pouvoir d’achat.
2. Révision des Taux d'Imposition
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Jusqu’à 40 000 dirhams : Exonéré
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De 40 001 à 60 000 dirhams : 10 %
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De 60 001 à 80 000 dirhams : 20 %
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De 80 001 à 100 000 dirhams : 30 %
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De 100 001 à 180 000 dirhams : 34 %
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Au-delà de 180 000 dirhams : 37 %
3. Augmentation des Réductions pour Charges Familiales
Pour soutenir davantage les familles, les réductions pour charges familiales ont été augmentées. La déduction passe à 500 dirhams par personne à charge, avec un plafond annuel porté à 3 000 dirhams pour les familles nombreuses. Cette mesure permet d’alléger les charges fiscales des ménages ayant plusieurs dépendants.
4. Augmentation du Salaire Minimum (SMIG)
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SMIG horaire : Il passe à 17,10 dirhams.
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SMIG mensuel net : Il atteint désormais 3 045,96 dirhams.
5. Renforcement de la Transparence et de l’Exactitude des Salaires Virés
Les nouvelles règles mettent également l’accent sur la transparence des salaires virés. Les entreprises doivent s’assurer que les salaires versés sont conformes aux règlements en vigueur, notamment en ce qui concerne les déductions sociales et fiscales. Cette exigence vise à éviter les irrégularités lors des contrôles par les autorités fiscales et sociales.